Samstag, 8. Dezember 2007

Mémoire sursautée

Cris de jour et de nuits, les jumeaux séparés se cherchent et se retrouvent en silence, dans les cris
Approchant, le son se fait densité et invite à danser sur un rythme étrange
La voix se fait diaphane et verre brisé sur un sol blanc
Pause folie subite lalalalalalalalalalalalalala
Danser dans le noir est la solution aux problèmes d'estime de soi
Les vers sont chassés par ceux qui vont en Australie en creusant sans que nul ne le sache car en cela ils agissent seuls
Attente tendue qui ne mène qu'au vide, tension subite, le rythme entraîne vers la chute dans l'eau noire et glacée, pourtant si bleue et violente
L'eau profonde, pleine de choses que j'ai oubliées et ne souhaite
mon ami m'a laissé, je plonge seul sans savoir remonter
Doucement je glisse du bord et me retrouve au fond doucement doucement sans heurts
La douleur n'est pas là je vole vers le bas et le fond, la vitesse m'entoure et je sais qu'il n'y a pas de retour
plus vite plus vite et enfin le fond j'y suis
j'y suis
enfin tout stoppe et non le fond n'est que la porte
mon ami est bleu comme l'eau, mon enfant est mort et mon amour à pris toutes ses pilules
Je ne sais si je danse ou plonge mais je bouge et le son strident ne peut être retenu dans son immanence
Je ne vole pas mais meurt, ne me demande pas si je suis un ange car je suis loin
loin
loin
loin
La fin n'est pas ici mais plus loin et le son continue, les bulbes poussent
Et poussent encore à la porte de ma mémoire des mains
Qui frappent à la porte sans cesse et sans paix
Jamais fini c'est la vie

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